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2016, l’année des retrouvailles pour Lowes et Prestwood

Thursday, 12 November 2015 14:34 GMT
Alex Lowes retrouve le chef-mécanicien avec lequel il avait été sacré en BSB pour l’an prochain

En 2013, Alex Lowes avait remporté le Championnat British Superbike avec Samsung Honda et Ian Prestwood comme chef-mécanicien.

L’année suivante, il était passé dans le Championnat du Monde FIM Superbike avec Voltcom Crescent Suzuki, chez qui il travaillait avec Pete Jennings. Mais suite à ce que Crescent Racing se soit associé avec Yamaha pour la saison 2016, Lowes va pouvoir retrouver son ancien chef-mécanicien du BSB pour travailler sur la nouvelle YZF-R1.

WorldSBK.com : Ian et Alex, vous travaillez de nouveau ensemble ! Quelles sont vos impressions ?

Ian Prestwood : Je suis dégoûté ! (rires)

Alex Lowes : Il pourrait parce que je suis difficile !

IP : Non, sérieusement, c’est super ! C’était un peu étrange de ne pas travailler ensemble ces deux dernières années.

AL : Oui c’est vraiment bien. Nous nous étions très bien entendu en 2013 et ça aurait bien de continuer ensemble mais nous n’avions pas pu. Nous sommes cependant réunis pour l’an prochain et c’est un moment important pour moi parce que nous avons une belle opportunité avec la nouvelle moto.

Depuis quand vous connaissez-vous ?

IP : J’ai d’abord couru moi-même puis j’ai réalisé que j’étais meilleur avec des outils qu’avec un guidon ! J’ai travaillé pour Rob Mac à partir de 2002 et jusqu’à fin 2011. Je connais Alex depuis qu’il est tout petit parce que je connaissais son père. Il courait à la même époque que moi. C’était à un niveau de club, autour de 1995. Le même paddock mais des catégories différentes. J’étais en 125cc et son père en Superbike. J’ai commencé à travailler avec Alex à la fin de la saison 2011. Honda m’a ensuite offert un travail en 2012 et ils ont recruté Alex l’année suivante. 

Ian, le WorldSBK va être un nouveau challenge pour toi…

IP : Oui, je n’ai jamais travaillé dans le WorldSBK. Le test de Jerez était le premier pour moi mais ce n’est pas très différent de ce que je connais. Les principales différences sont la taille du team et le nombre de personnes qui travaillent sur l’électronique. Les voyages vont aussi être une nouveauté. Mais en ce qui concerne la moto et le team que nous avons, le potentiel est déjà là !

Alex, qu’as-tu pensé de la Yamaha YZF-R1 lors de ton premier test ?

AL : Nous ne connaissons évidement pas encore tout de cette moto mais je suis sûr que nous finirons par nous battre pour la victoire avec, que ce soit au bout de quelques courses ou en fin d’année. La moto a déjà un an de compétition à son palmarès mais elle a couru sous des règlements très différents de celui du WorldSBK. Il y a beaucoup à faire pour cerner le potentiel de la moto. Quand on est sur une moto qui peut nous apporter les résultats qu’on pense mériter, on n’est jamais à 100% certain de la manière dont on pilote. On peut avoir l’impression de très bien piloter mais finir sixième. Il est difficile de nous mesurer aux autres mais je suis confiant quant à mes capacités. Je suis certain que nous nous battrons devant.

Que peux-tu nous dire de la configuration initiale de ta moto ?

AL : Nous faisons encore des ajustements en ce qui concerne la position et toutes ces choses-là et nous aurons pas mal de choses à essayer en Aragón la semaine prochaine. L’idée pour les deux prochains tests en Aragón et à Jerez sera de confirmer notre feeling. Nous n’aurons pas de nouveautés à essayer avant le Nouvel An mais il s’agira de gagner en aisance sur la moto, de la comprendre un peu mieux puis d’aborder la trêve avec une idée claire de la direction à suivre après le Nouvel An.

Andrea Dosoli, le directeur du projet Courses sur Route de Yamaha Motor Europe, s’est réjoui de voir que Sylvain Guintoli et toi aviez les mêmes commentaires concernant la moto…

AL : C’est toujours bien parce que les pilotes ont parfois des feelings différents. Si nous avons les mêmes remarques, cela veut dire que la liste des choses à changer est la même pour les deux et ça rend le travail plus facile pour tout le monde. Si nous continuons à fournir des commentaires similaires, ce sera toujours un bonus. Je suis sûr que ça deviendra un petit peu plus personnalisé en termes de styles et de préférences mais pour l’instant nous demandons la même chose.

Et pour finir… la Yamaha est-elle aussi incroyable que tout le monde le dit ?

AL : Le feeling initial de la moto est fantastique. Quand on part de la pit lane, la moto sonne vraiment bien, le feeling est génial et l’équilibre naturel de la moto est vraiment bon. Mais ce feeling initial passe rapidement parce qu’on réalise que la moto a le potentiel de gagner pour le faire, il y a beaucoup de choses à accomplir. Il faut tout de suite se mettre au travail pour comprendre ce que nous avons à faire. Mais la base actuelle est vraiment bonne, que ce soit la position de pilotage, le comportement de la moto ou le feeling du moteur. Tout est vraiment bon. Je dirais même fantastique